Lampadaire solaire

Article Wikipedia,15/10/2020.

Alignement de « lampadaires autonomes »

Candélabre solaire « CANDESOL 3 » installé à Aurillac

Lampadaire solaire à Elinkine (Casamance, Sénégal)

Autre exemple, aux Philippines

Candélabre solaire « CANDESOL 1 » installé à Gatteville le Phare

Solution « hybride », également autonome, associant une petite éolienne à un module photovoltaïque, idéale dans les sites de région tempérées ou proches des pôles et exposées au vent

Le lampadaire solaire ou candélabre solaire est un type de lampadaire qui est alimenté par l’énergie solaire, c’est-à-dire qu’il est équipé de panneaux solaires qui captent la lumière du soleil pendant la journée, ce qui permet de produire de l’électricité, qui est stockée dans des batteries, puis restituée la nuit pour l’éclairage. Le lampadaire devient ainsi autonome en énergie.
S’il est asservi à un système de détection de présence et une cellule photovoltaïque, il peut contribuer à diminuer la pollution lumineuse.

Histoire

Ils sont imaginés par les prospectivistes, au moins dès les années 1990, avec par exemple S Chagnoleau1 qui prédit à ses lecteurs en 1990 : « Vous pourrez, par exemple, installer des lampadaires solaires pour éclairer vos allées ».

Principes techniques

L’allumage et l’extinction de l’éclairage électrique sont déclenchés par une centrale de commande : à la nuit tombée, la lumière s’allume automatiquement et s’éteint au lever du jour ; certains modèles sont équipés de détecteurs de présence pour économiser la batterie et ne s’allumer que si nécessaire.

Évolutions

Ce type d’éclairage est en plein développement. Les candélabres solaires sont particulièrement recommandés pour l’éclairage de voiries ou de quartiers dans les pays équatoriaux, là où la ressource solaire est importante et régulière au fil de l’année. Ils conviennent également très bien à l’éclairage de sites isolés sur les autres territoires, de par l’absence de câblage électrique et de tranchées.

En 2013, un modèle double lampe dont les modules photovoltaïques sont intégrés sur le mât est produit aux Pays-Bas2.

Enjeux

Ils concernent la sécurité, de moindres nuisances et pollutions lumineuses pour l’environnement nocturne, le climat et les économies d’énergie.
Par l’utilisation de luminaires LED, il devient plus facile d’éclairer « juste » ; la puissance lumineuse peut être plus facilement modulée durant la nuit suivant une programmation horaire ou via un asservissement à un détecteur de passage. Ainsi, la consommation électrique est fortement diminuée et les fonctions de balisage et d’éclairage sont toujours remplies.

L’enjeu d’économies d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre est important. Selon l’Agence Ecofin, « les Nations unies rappellent que l’éclairage public représente 5 % de l’électricité consommée dans le monde et que des techniques rentables existent pour économiser cette énorme manne énergétique qui correspond approximativement à la consommation électrique d’un grand pays comme l’Inde » .

Avantages : Les luminaires LED cumulent de nombreux avantages

  • performance énergétique,
  • moindre pollution lumineuse s’ils sont asservis à des détecteurs de présence et de luminosité ambiante
  • éclairage très homogène,
  • très longue durée de vie.
  • Le luminaire peut aussi être alimenté par des panneaux solaires intégrés au luminaire ou proches (sur les murs ou toitures d’une zone d’activité par exemple) comme dans le parc éco-industriel de Suzhou (Chine), mais un petit réseau électrique est alors nécessaire.
  • entretien se résumant au changement des batteries, tous les 2 à 10 ans, suivant leur type et l’utilisation de celles-ci.
  • Tous les composants peuvent potentiellement être intégrés dans une filière de recyclage, voire de réusage.
  • intérêt pour tous les besoins d’éclairage hors réseau.

.Ces produits semblent voués au succès étant donnés la hausse du prix de l’énergie et le coût de mise en place d’un réseau électrique dans un pays en voie de développement (zones isolées d’Afrique de l’Ouest par exemple7) ou dans les sites isolés. Un mât peut être déplacé (lors de chantiers ou de festivités par exemple) au gré des besoins et sans nécessité de réseau électrique enterré ou aérien. C’est une solution également testée par électriciens sans frontières pour aider les pays en développement ou à Haïti après le tremblement de terre, en complément d’une distribution de « lampes solaires individuelles », ou qui peut être utilisée après un tremblement de terre ou un accident grave privant un site ou une ville d’électricité. Par exemple en 2010, un « projet, soutenu principalement par la Fondation de France, l’Ademe, le Conseil régional de Martinique, la ville de Paris » a proposé l’installation de « près de 350 lampadaires solaires dans 40 camps d’hébergement situés sur les communes de Port-au-Prince, Léogâne et Carrefour, regroupant plus de 80 000 réfugiés ». Un petit camping permettant un écotourisme local dans le dernier village accessible du Ladakh a ainsi été équipé (2010) d’un lampadaire solaire, seule source fixe d’éclairage du village. L’ONU estime que l’éclairage solaire « hors réseau » par des lampes solaires peut apporter d’importants bienfaits pour les populations ; Une étude faite par le PNUE dans 80 pays a conclu « que le coût des investissements à consentir pour remplacer l’éclairage à base de combustibles par des systèmes d’éclairage solaire à diode électroluminescente (DEL) serait amorti en moins d’un an, et ce grâce aux économies de carburant ; plus de 1,3 milliard de personnes vivent aujourd’hui dans le monde sans accès à l’éclairage électrique et près de 25 milliards de litres de kérosène sont utilisés chaque année pour alimenter les lampes à pétrole, ce qui représente un coût de près de 23 milliards de dollars par an pour les utilisateurs ». Pour le seul Nigéria, 1,4 milliard de dollars par an seraient économisés.

Ce sont des solutions qui font partie de la recherche et développement d’entreprises du secteur de l’éclairage.

Prospective

Avec les progrès des modules photovoltaïques, certains luminaires pourraient peut-être devenir « positifs en énergie » et alimenter latéralement d’autres objets ou acteurs, dans un smart grid tel que proposé par Jeremy Rifkin dans son concept de troisième révolution industrielle. L’évolution des LED est essentiel pour l’évolution du candélabre solaire ; la durée de vie de la batterie est elle aussi essentielle. Cette durée de vie est fortement liée à la température ambiante, l’idéal est un lieu de stockage à 20 °C ou d’enterrer les batteries quel que soit le type de batterie plomb, lithium, Nimh.

Un stockage à hydrogène pour le projet Myrte à l’université d’Ajaccio a été réalisé par le CEA, le CNRS et LUMI’iN France.

Parmi les filières de l’énergie solaire en plein essor, le photovoltaïque en site isolé présente un très
grand intérêt. Le texte qui suit est extrait de l’ouvrage que l’auteur a publié sous le titre « L’électrification
solaire photovoltaïque » dans le cadre des éditions Observ’ER, en octobre 2016. L’auteur et l’éditeur sont
sincèrement remerciés de leur autorisation de reprise du texte par l’Encyclopédie.

Les systèmes de production d’énergie électrique à base de panneaux solaires photovoltaïques se sont
largement démocratisés depuis le début des années 1980 conduisant à un coût du kWh produit très
compétitif. Résultats : le marché des systèmes photovoltaïques connectés, autonomes et hybrides connaît
un net accroissement d’intérêt. Plusieurs architectures se sont ainsi développées combinant onduleurs et
panneaux photovoltaïques, unité de stockage, groupes électrogènes pour les systèmes hybrides et
connexion réseau pour les systèmes réinjectant sur le réseau. L’intérêt de ce marché de ces systèmes de
production d’énergie électrique photovoltaïque est largement renforcé par les préoccupations
environnementales et son essor devrait donc encore se poursuivre.

Gérard Moine, Ingénieur Supélec-Consutant Systèmes PV_Observ’ER_Art167_Avril-2018

Système énergie solaire photovoltaïque_PV_G-Moine_2018

 

Énergies renouvelables : Pourquoi l’Afrique est la future grande puissance mondiale?

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La capacité de l’Afrique à développer les énergies renouvelables et à ouvrir la voie vers une plus grande utilisation est de plus en plus évidente. Des plus vulnérables au changement climatique, le continent africain prendrait d’énormes risques en se privant de cette opportunité.
07-déc-2018

Cette capacité et ces risques ont été amplement examinés et discutés durant la Journée de l’énergie organisée au Pavillon de la Banque africaine de développement(le lien est externe), lors de la COP24 en Pologne(le lien est externe).

Si la production électrique offerte par les centrales traditionnelles est en progression lente mais constante, les modèles alternatifs misant sur de petites structures décentralisées (mini-réseaux, systèmes solaires domestiques…) paraissent désormais essentiels pour répondre au défi de l’accès universel à l’électricité en Afrique. Or, la capacité du continent à développer aujourd’hui ces structures locales est entravée par le manque de financement.

Lors d’une session portant sur le thème « Débloquer des financements commerciaux en faveur de la production à petite échelle d’énergies renouvelables en Afrique(le lien est externe) », le rôle de la Facilité d’inclusion énergétique (FEI), une plate-forme financière pour les emprunts parrainée par la Banque et alimentée à hauteur de 500 millions de dollars dans le but de produire des énergies renouvelables à petite échelle, a été mis en avant. Objectif de cette Facilité : fournir aux projets de petite taille et aux installations hors réseau des financements par emprunts de premier rang et par du crédit mezzanine.

La session a également été l’occasion pour un panel d’orateurs de partager des informations sur l’initiative « Desert to Power», qui vise à exploiter l’énergie solaire dans 11 pays du Sahel pour monter l’un des plus grands projets solaires au monde.

Une session ultérieure a ensuite fait le point sur les enseignements en matière d’efficacité énergétique en Afrique. Malgré l’énorme potentiel de production d’énergie du continent à partir de sources renouvelables, l’efficacité reste un élément essentiel pour un avenir durable.

Selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la capacité de l’Afrique en énergies renouvelables pourrait atteindre 310 GW d’ici à 2030, ce qui placerait le continent au premier rang de la production d’énergie renouvelable dans le monde. Il n’y a qu’à voir en effet son potentiel quasi-illimité en d’énergie solaire (10 TW), l’abondance en matière d’énergie hydroélectrique (350 GW), d’énergie éolienne (110 GW) et de sources d’énergie géothermique (15 GW).

L’Afrique jouit d’immenses perspectives pour bâtir un continent résilient au changement climatique et à faibles émissions de CO2, avec la possibilité d’investir dans des infrastructures résilientes et une agriculture « intelligente » qui s’adapte au climat et une gestion durable de ses ressources naturelles.

Au Maroc, le plus grand parc d’énergie solaire concentrée au monde

Le complexe solaire d’Ouarzazate, au Maroc, est l’un des plus grands complexes à énergie solaire concentrée au monde. Il a produit et fourni plus de 814 GWh d’énergie propre à travers le réseau électrique national depuis 2016. L’année dernière, le complexe solaire a permis d’éviter l’émission de 217 000 tonnes de CO2.

Pour ce pays qui, récemment encore, dépendait à 95 % de sources extérieures pour satisfaire ses besoins énergétiques, le projet s’inscrit dans une initiative de diversification des sources de production d’énergie et d’une création de valeur provenant de sources d’énergie renouvelables. L’objectif est de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à 42 % d’ici à 2020.

Le projet du complexe solaire d’Ouarzazate s’appuie sur une structure de financement novatrice, intégrant les capacités d’un groupe de producteurs indépendants d’énergie qui revendent ensuite l’énergie produite au gouvernement, dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Le mécanisme d’appui au financement du projet permettra d’abaisser le coût des investissements dans de l’énergie solaire à des niveaux comparables à celui des technologies traditionnelles et de l’approvisionnement en énergie en gros du Maroc.

C’est peut-être l’Afrique qui a le plus besoin d’une révolution en matière d’énergies renouvelables  : 15 % de la population mondiale vit sur le continent, mais celui-ci devra supporter près de 50 % des coûts d’adaptation au changement climatique selon les estimations.

Des coûts qui devraient avoir un impact négatif sur les dépenses consacrées à la santé, à l’approvisionnement en eau, à l’agriculture et à la foresterie, malgré la bien maigre contribution du continent aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (moins de 4 %).

À quoi il faut ajouter le déficit persistant en énergie : la majeure partie des 600 millions de d’Africains sans accès à l’électricité vit en Afrique subsaharienne. La pauvreté énergétique dans l’ensemble du continent freine le développement économique et coûte entre 2 et 4 % du PIB par an au continent.

« Le manque d’énergie est l’un des facteurs clés qui entravent  le développement économique de la région », souligne, Magdalena J. Seol, de la Banque africaine de développement et coordinatrice du projet « Desert to Power », en cours de déploiement dans la région du Sahel. « Sans [énergie], envisager une croissance économique est impossible. »

Afin d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables, la Banque africaine de développement a placé l’énergie au sommet de ses priorités, dites High 5, et lancé le New Deal pour l’énergie en Afrique, dont l’objectif est l’accès universel à l’énergie en Afrique à l’horizon 2025.

Pour ce faire, il faut rehausser la fourniture d’énergie du réseau à hauteur de 160 GW et raccorder 130 millions de personnes. En outre, la Banque a pour objectif de relier 75 millions de personnes à des systèmes hors réseau et d’offrir à 150 millions de ménages l’accès à une énergie propre pour la cuisson des aliments.

La Banque africaine de développement collabore également avec les pays africains pour transformer leurs secteurs publics de l’énergie et attirer des investissements dans de nouveaux marchés énergétiques.

« Nous fournissons un appui tout au long de l’élaboration des projets, en mettant à disposition des ressources allant des capitaux de départ jusqu’à l’assistance technique, le financement des emprunts et les investissements en fonds propres qui permettent d’élaborer une série de projets dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique, a précisé João Duarte Cunha, responsable des initiatives et des partenariats dans l’énergie à la Banque africaine de développement.

Nous travaillons également en étroite collaboration avec les gouvernements pour comprendre et aborder les questions de politique générale en vue de créer les conditions propices à la prospérité de ce secteur », a-t-il ajouté.

Avec des initiatives comme le New Deal pour l’énergie en Afrique et la coopération des partenaires de la Banque africaine de développement, la transition en matière d’énergies renouvelables en Afrique continuera de s’accélérer et permettra de dégager de meilleures opportunités de développement pour le continent et d’offrir des avancées sur les plans sanitaire, agricole et économique.

« L’énergie ne constitue pas une fin en soi pour les communautés locales », a tenu à souligner Dean Cooper, directeur du développement des marchés du secteur de l’énergie chez SNV ‒ une organisation internationale de développement à but non lucratif fondée aux Pays-Bas – , dans une déclaration finale lors de la session consacrée au thème « Débloquer des financements commerciaux en faveur de la production à petite échelle d’énergie renouvelable en Afrique ». Et d’ajouter : « L’énergie permet de réaliser des choses et d’avancer : gardons toujours cela à l’esprit. »

La Journée de l’énergie se clôt

Si l’Afrique parvient à réaliser son plein potentiel en énergies renouvelables – et trouver les fonds pour ce faire –, le continent pourrait grandement contribuer à l’avènement d’un avenir sûr et durable – pas uniquement pour lui-même, mais pour l’ensemble des pays de la planète.

Energies renouvelables en Afrique_PP – 19-06 (Rim Berahab)

Résumé :

Les pays du continent africain ont connu une croissance sans précédent au cours des deux dernières décennies. L’énergie, pilier fondamental du développement économique, politique et social, demeure toutefois un des principaux défis auxquels ils sont confrontés. En effet, la majorité des pays d’Afrique se heurte à un manque important d’accès à l’énergie. Alors que les combustibles fossiles continuent de dominer leurs mix énergétiques, ces pays sont dotés d’abondantes ressources en énergies renouvelables qui peuvent rendre l’énergie à la fois abordable, fiable et durable. Au cours des dernières années, les stratégies de déploiement des énergies renouvelables en Afrique ont pris de plus en plus d’ampleur, grâce à la conjonction de plusieurs facteurs, tels le dynamisme de l’activité économique, la croissance démographique rapide et la baisse des coûts technologiques des énergies renouvelables. Néanmoins, plusieurs défis liés à leur financement, à la réglementation et aux politiques publiques entravent encore l’accroissement des investissements à leur encontre. Relever ces défis devient essentiel pour les pays africains afin de tirer parti de leurs abondantes ressources renouvelables et mener à bien leur transition énergétique.

Conclusion :

La généralisation de l’accès à l’énergie moderne est un enjeu de développement majeur pour les pays africains. Alors que d’importantes réserves d’hydrocarbures existent, des sources d’énergies renouvelables, telles que le solaire, l’éolien, l’hydroélectricité et la géothermie abondent, offrant au continent une diversité en termes de ressources énergétiques. Si pendant longtemps, la bioénergie traditionnelle et les énergies fossiles ont constitué l’option privilégiée, le recours aux énergies renouvelables prend de plus en plus d’ampleur.
A l’échelle mondiale, la compétitivité croissance des technologies renouvelables est le moteur de la révolution énergétique. Un énorme potentiel existe, aussi, dans les marchés émergents à l’instar de l’Afrique, où les énergies renouvelables sont amenées à jouer un rôle clé pour l’électrification du continent. A cet égard, la technologie photovoltaïque attire d’ores et déjà de nouveaux investisseurs, afin de fournir une électricité bon marché hors du réseau (off-grid).
La diversification du mix énergétique africain, et la hausse de l’utilisation des énergies renouvelables ne se justifie pas seulement par des considérations économiques qui peuvent varier d’un pays à l’autre. Les technologies des énergies renouvelables sont, en outre, des sources d’énergie non polluantes, qui ne contribuent pas au problème du changement climatique. Par ailleurs, elles ont le potentiel d’attirer des investissements importants, de contribuer à la création d’emplois et à la croissance des économies locales, tout en les protégeant des aléas des marchés internationaux des prix des produits de base, dont le pétrole.
Toutefois, le secteur de l’énergie de la plupart des pays africains accuse un retard, en ce qui concerne la définition de voies claires pour le développement des énergies renouvelables, notamment en termes de cadres juridiques, d’incitations et de soutien au développement du secteur privé. En effet, le marché des technologies renouvelables, à lui seul, et malgré des prix record pour les énergies éoliennes et les solaires, s’est révélé jusqu’à présent insuffisant pour étendre les avantages des énergies renouvelables au-delà des grands marchés établis. Une intervention des gouvernements, des institutions financières internationales, travaillant en partenariat avec les secteurs de l’industrie et de l’investissement concernés, peut ainsi contribuer à accélérer le rythme et l’ampleur des investissements. Par conséquent, il devient pressant pour les gouvernements africains d’envoyer des signaux clairs aux investisseurs, afin d’instaurer un environnement favorable, régi par un cadre législatif et administratif cohérents.

Auteur de l’article joint ci-dessus (détails)  : 

Rim Berahab, PP 19/06 – Policy Center for the New South, Mai 2019